A l’origine, la laque est une résine issu d’arbustes de la famille Anacardiaceae. Ces résines naturelles sont utilisées dès le néolithiques notamment en Asie pour réaliser des objets souvent luxueux et très résistants. Si vous lisez ces lignes c’est probablement pas pour entendre parler d’antiquités mais plus certainement de laques industrielles.
En effet à partir du XX siècle l’homme à créé des laques artificielles à partir de résines de synthèses, lorsque l’on parle de laque en peinture, on parle généralement de peinture alkyde, glycerophtalique ou polyuréthane appliquées en couches relativement fines puis poncées à l’eau à l’aide d’abrasifs de plus en plus fins (grain 600,800, 1000 et parfois jusqu’à 5000). Les couches successives peuvent être toutes de la même couleur ou de couleurs différentes voir enfermer des particules solides comme des paillettes métalliques. Puis généralement vernis. Les laques permettent d’obtenir des rendus de très grande qualité. Les objets qui sont connus pour être laqués sont par exemple les pianos à queue traditionnellement habillés d’une belle laque noire profonde. Les bateaux de la marque Riva sont également connus pour leur acajou vernis selon la même technique (plus de 30 couches !)
Le Thermolaquage lui en revanche désigne une sorte de laque industrielle à part. Le Thermolaquage consiste à souffler à l’aide d’un pistolet spécial une poudre chargée électriquement sur une pièce relié à la masse. Grace à l’électricité statique la fine poudre va adhérer à la pièce métallique le temps de passer au four. Une fois dans le four de polymérisation, la poudre va fondre et former un film généralement compris entre 50µm et 150µm. Le résultat est un film brillant et solide qui peut rappeler la laque. Evidemment cette technique est plus adaptée à des pièces industrielles que les deux précédentes. Le Thermolaquage peut être utilisé pour des pièces uniques mais également pour des séries.
